Comme tous les dimanches, rendez-vous à 9h30 pour notre petite séance de course à pieds du dimanche matin.
Quand je dis tous les dimanches, c'est un peu optimiste, parce que 9h30, c'est quand même tôt. Je crois d'ailleurs que certains ne sont même jamais venus le dimanche matin (je ne veux pas dénoncer, mais il y a un certain Alain B. par exemple).
Quelques minutes de papotage le temps d'attendre les retardataires : parce que même si officiellement c'est 9h30, il faut dire qu'on n'est jamais parti avant 9h40. Bon ce matin, on n'est pas si nombreux que ça, une douzaine tout au plus : c'est normal les vacances approchent, et puis en juin les occasions de se coucher tard le samedi soir ne manquent pas. L'avantage, c'est que les plus furieux ne sont pas là : Alexandre, Laurent, Thierry, Sébastien, ... Finalement il y a souvent beaucoup de furieux. Donc ça s'annonce bien, une petite séance pas trop fatigante, pas trop rapide.
9h40 c'est l'heure du départ : finalement on ne sera pas plus nombreux. Un peu de tatonnement pour savoir par où on part : à droite, à gauche, tout droit ? Bon on prend la direction de Montauban, ça sent le grand classique du dimanche matin : un petit tour jusqu'à pleumeleuc et retour par la Vaunoise. Impeccable on sera de retour avant 11h00, pas trop fatigué.
Donc départ tranquille, en peloton, je reste tranquillement derrière à discuter avec Hervé (c'est quand même le président). Route de Montauban, on dépasse tranquillement le chateau de Perronaye, ensuite une petite côte, on commence à être chaud mais ça n'empêche pas de discuter. Il faut savoir que c'est le critère pour déterminer la bonne allure : quand ça va trop vite, on ne discute plus.
Et là d'un coup ça ne va plus : on aurait dû tourner à gauche pour revenir sur Pleumeleuc, mais à l'avant du peloton, ils ont décidé de partir tout droit. Ils ne veulent quand même pas partir jusqu'à Montauban ? Finalement ce sont d'autres furieux qui ont pris la tête : ce sont les 100bornard (Yann et Marc, aidés par Loic) qui préparent le 100km de Millaut, ils ont visiblement besoin de faire une sortie longue. C'est pas grave, on suit.
On traverse la D72 au niveau de Tournebride et puis après, direction Bédée, avec une petite inquiétude : ils ont vraiment l'intention d'aller jusqu'à Bédée ?
Toujours derrière avec Hervé, ça discute toujours. Finalement c'est la bonne allure. On voit que devant, ça faiblit un peu (Christian semble un peu calmé, Erwan hésite). Hervé et moi, on ricane un peu (surtout Hervé d'ailleurs) : on va les rattraper facilement.
Finalement la route se précise : on laisse Bédée et on se dirige vers Pleumeleuc. Je soupire intérieurement, on a pris la route du retour.
Une petite côte un peu plus dure que les autres, on rattrape Christian et Erwan. Derrière maintenant Hervé reste avec un nouveau qui est venu voir à quoi ça ressemble la course à pieds à Romillé : il ne va pas être déçu, on commence par un petit 15 km (et oui au final, c'est la distance de ce matin). Hervé fait son devoir : il reste avec le dernier, et essaie de le convaincre d'adhérer à la section. Toujours au boulot ce Hervé !
Dessous le parcours de ce matin.
Pleumeleuc est enfin en vue. A nouveau petite inquiétude : par où les furieux du devant ont-ils décidé de rentrer, est-ce qu'ils n'ont pas choisi en plus de rentrer par la Vaunoise ? Ca n'est pas que je sois fatigué, mais quand même, l'appel de la maison se fait sentir. Ouf ! Ils décident de prendre le chemin le plus direct, par la route de Romillé. Je sprinte (et oui j'en suis encore capable) pour prendre quelques photos (de ceux qui sont derrière avec moi, faut quand même pas exagérer).
Ca repart donc direction Romillé. L'entrain est là, la fin est bientôt en vue. Mais nouvelle inquiétude : il y a plusieurs petites difficultés avant d'arriver. On boit un peu (de l'eau bien sûr) pour se redonner des forces et c'est parti. Les côtes sont finalement avalées comme de rien, même si on ralentit un peu pour la dernière. Hervé est resté derrière pour accompagner celui qui a du mal : une fois n'est pas coutume, c'est Christian qui a brulé ses dernières cartouches et qui rentre maintenant tranquillement.
On se regroupe tous au niveau du carrefour de La Billiais. On attend les retardataires (dont je fais parti) afin de rentrer groupé à Romillé. Quelques photos en passant.
Et voilà c'est reparti. Une dizaine de minutes avant d'arriver. On traverse Romillé en bombant le torse : même pas fatigué. Bonjour à droite, bonjour à gauche, direction la salle des sports.
Un petit sprint pour finir : j'ai décidé de prendre une petite vidéo à l'arrivée (l'occasion aussi de montrer que je ne suis pas fatigué). Et voilà ci-dessous l'arrivée.
Et voilà le bilan pour aujourd'hui : 15 km, 1h23 d'efforts, quelques litres de sueur.
Quelques étirements pour éviter les courbatures et histoire aussi de continuer à discuter quelques minutes. On refait bien sûr le parcours d'aujourd'hui. C'est une tradition, on refait toujours la séance après.
Et puis on se sépare, c'est l'heure de la douche. A la prochaine.
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Karen épouse d'hervé (lundi, 29 juin 2009 21:00)
super gentil de nous faire partager vos sorties du dimanche matin ,nous avons l 'impression d'être avec vous.merci.
sportivement.
karen
Fabcool (mardi, 30 juin 2009 18:37)
Très grand plaisir de revoir la bande de têtards, même si j'étais en vélo, mais d'un autre côté j'ai pu les soulagés avec un peu de chouchen… heu non un peu d’eau citronné.
Vivement la reprise!
Loïc (mercredi, 01 juillet 2009 11:39)
On entend un ours respiré en fond sonore sur la vidéo... est-ce que quelqu'un sait de qui il s'agit?
Vincent (jeudi, 02 juillet 2009 21:31)
C'est l'ours qui m'a poursuivi et qui m'a obligé à accélérer. Mais il avait l'air finalement plus essouflé que moi.
Alain époux de Véro (jeudi, 02 juillet 2009)
tant qu'elle me tient au lit, le dimanche matin, j'aurais du mal à être au RDV de 9h40, ceci dit super décrassage...