On avait bien senti une certaine angoisse de la part des vétérans : le match devait débuter à 19h30, le 11ème vétéran est arrivé à 20h45, certainement en espérant que le match se déroulerait sans lui. Mais on n'est pas comme ça, on est patient.

Ils nous avaient laissé les maillots bleus en espérant que ça nous porterait la poisse. Mais on n'est pas l'équipe de France et on a démontré que ça n'est pas la couleur du maillot qui fait l'équipe !

Il faut dire à la décharge des vétérans qu'ils n'étaient QUE 11 sur le terrain de leur côté, alors que nous nous étions 11. Ca fait une sacrée différence.

Et au final on ne peut conseiller qu'une chose aux vétérans : c'est de s'inscrire à la course à pieds, à défaut d'apprendre à jouer au foot, ils apprendront à courir et à pouvoir jouer 2 mi-temps de suite :-)

Ci-dessous quelques uns des meilleurs moments, et à la fin il y a le reportage photo complet.

L'affrontement des verts (les vétérans) et des bleus (les coureurs à pieds).

Des joueurs bleus tout en légèreté et en finesse.

Juste après un but (le 3 ou 4ème, on ne se souvient plus très bien). On sait juste que Loïc ne l'a pas marqué, il était sur le banc des remplaçants.

Une foule de supporters en délire.

L'interview des joueurs réalisée par Loïc à la fin de la rencontre :

L.F.: Coach Patrice Domenech, êtes vous satisfait de la prestation de vos joueurs?

P.D. (désolé pour les initiales, mais cela correspond bien à Patrice Domenech): mes joueurs ont manifesté une grande rigueur, en respectant les consignes, notamment, la consigne essentielle: être présent physiquement et mentalement à 19h30! Toutefois j'ai noté un certain relachement lors de la troisième mi-temps et le retard dans ce domaine me parait difficile à combler dans l'immédiat. Toutefois, il nous reste 1 année pour nous entrainer sur ce point.

L.F.: Laurent Brasselet, comment vous êtes vous senti sur l'ensemble du match?

L.B.: les conseils de notre préparateur physique (Thierry Delion, ndlr) nous ont été très bénéfiques. Ainsi, nous avons pu commencer notre match à bloc et nous l'avons terminé au taquet. Nous regrettons toutefois de ne pas avoir réussi à appliquer sa méthode sur la troisième mi-temps et nous travaillerons sur ce point avec lui dans les mois qui viennent.

L.F.: Hervé Février, vous étiez l'un des "anciens" de l'équipe. A l'instar de l'équipe de France, avez-vous senti une fracture entre l'ancienne et la nouvelle génération?

H.F.: Absolument pas... la cohésion au sein de l'équipe est indicustable et l'intégration des jeunes s'est faite naturellement... en particulier sous la douche. Toutefois, le poids des ans commencent à se faire sentir et j'ai bien conscience qu'en tant que vétéran 2 lors de la prochaine rencontre, je serais un titulaire incontournable en 3ème mi-temps. Il semblerait d'ailleurs que mon nouveau positionnement soit déjà acquis: grilleur de saucisses.

L.F.: Alex Gohin, votre positionnement à l'arrière ne vous a-t-il pas trop perturbé?

A.G.: C'est vrai que j'ai eu beaucoup de mal à me positionner correctement, car je ne suis pas habitué à voir le dos de Laurent pendant 90 minutes... mais il faut parfois mettre son égo de côté pour le bien de l'équipe et sans le soutien du public (composé à 50% par les proches de Alex Gohin, ndlr), je crois que j'aurais craqué et j'aurais joué tout le match devant.

De notre envoyé spécial à l'Olympic Stadium de Romillé, Loïc FUSTEC.

Et enfin le reste des photos de ce match qui restera dans les annales ... des coureurs à pieds.

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