Ca faisait longtemps que je ne m'étais pas fendu d'un compte-rendu de course, et bien le voilà.
Comment décrire ce trail en un mot : dantesque ! C'est à dire à la fois grandiose et terrifiant. C'est bien le mot qui convenait pour l'édition 2010 du trail de Moncontour.
Comme chacun le sait maintenant, j'ai tendance à programmer quelques mois à l'avance mes différentes courses, l'objectif étant d'en avoir un d'objectif, pour organiser ma saison de course et maintenir intacte ma motivation pour la course à pied tout au long de l'année.
Pour cette 2ème partie d'année 2010, l'objectif était le trail d'une manière générale et le trail de Moncontour en particulier. Pourquoi le trail de Moncontour ? Parce que j'avais envie de voir à quoi ressemblai un vrai trail dans des conditions éprouvantes, et que le Menestrail était annoncé comme tel : "Un parcours plus proche de « l’esprit trail » : traversées de rivières, vallons escarpés, monotraces, collines verdoyantes, sous-bois et points de vue en alternance. En même temps, les remparts de la cité seront dévoilés au dernier moment, comme une délivrance après ces 24 km de pure nature." En plus arrivant en fin de saison, ça me laissait le temps de monter en puissance sur plusieurs mois pour arriver fin prêt le 5 décembre.
La fin de saison était organisée ainsi :
- le trail de Brocéliande (34 km) début septembre, parce que je pouvais le faire cette année
- Tout Rennes court, parce que c'est incontournable
- le trail de Boeuvres parce que c'était une répétition générale pour celui de Moncontour
- enfin le trail de Moncontour
D'un point de vue entrainement, le marathon du Mont Saint-Michel et le trail de Brocéliande m'avais bien préparé pour l'endurance. Il restait à travailler la vitesse et la puissance, c'est clairement ce qui m'avait manqué sur le trail de Boeuvres.
Hervé m'avait donc concocté un plan sur 4 semaines entre le trail de Boeuvres et le trail de Moncontour, avec comme objectif de gagner en aisance pour les dénivelés qui m'attendaient. Ce plan me permettait aussi d'essayer ma toute nouvelle VMA à 16,6 km/h, chiffre issu du test VMA. Le plan était le suivant :
Sur cette préparation j'ai particulièrement soigné les séances de PPG. J'avais normalement 1 séance par semaine, j'en ai fait 3 par semaine, jusqu'à la dernière semaine. Je ne peux pas dire que j'y ai pris gout, mais l'effet a été évident. Au fur et à mesure du plan j'ai senti que je gagnais en aisance dans les côtes et en puissance.
Cet entrainement, combiné aux 6 kg que j'avais perdu sur les 6 dernières semaines, ne pouvait que porter ses fruits. Je suis arrivé prêt et confiant le jour J.
La course
Ensuite la course elle même. Bien que Moncontour ne soit pas la porte à côté, nous nous étions motivés à 6 sur les 3 différentes courses : Hervé sur le 53, Alain et Véro sur le 12 (une première pour Véro), Gilles, Fred et moi sur le 23. Lever à 6h00 : c'est la première fois que je dormais aussi bien avant une course, pas de stress, bon signe. Hervé venait de prendre le départ, une petite pensée pour lui. Petit déjeuner : Gatosport au menu, pas bon mais efficace. Départ de Romillé à 7h30, Gilles et Fred dans ma voiture. L'aller est maussade : il fait nuit, il pleut, il fait froid. Les conditions promettent d'être difficile. L'arrivée à Moncontour est étonnante : il reste encore beaucoup de neige, on dirait bien que l'organisation a eu raison : "Menestrail Moncontour 2010 sera le premier Trail blanc de Bretagne".
On retrouve Alain et Véro, accompagnés de Karen notre reporter photo et supportrice. La récupération des dossards se fait dans la salle des sports, qui est chauffée. On s'attarde un peu avant de rentrer à la voiture pour se mettre en tenue. La question du jour est la suivante : mais comment va-t-on s'habiller ? Il fait froid, il pleut, mais on va peut-être avoir chaud en courant. Combien de couches ? Coupe-vent ou pas coupe-vent ? C'est dur la vie de coureur à pied.
J'opte pour la tenue que j'avais préparé avec quand même une appréhension par rapport au froid et à la pluie :
- tee-shirt manche longue Adidas Climacool : sec et chaud, avec la compression musculaire en plus
- tee-shirt trail manche courte : prêt du corps avec des poches
- maillot club pour la couleur verte
- chaussettes kapteren Decathlon (les meilleures pour le trail)
- corsaire (éviter le collant quand on traine dans l'eau, il peut s'alourdir)
- Booster pour éviter les crampes aux mollets
- gants et bonnets pour le confort
Au final les choix se révèlent parfait : jamais chaud, jamais froid, toujours confortable. Mes coéquipiers optent pour le même type de tenue. Fred a un grand coup de chance : il avait oublié sa casquette, le lot du jour c'est une casquette "Menestrail de Moncontour".
Ensuite on retourne se mettre au chaud dans la salle des sports en attendant 9h15 pour le départ du 12 km. On retrouve Karen pour assister au départ de Alain et Véro.
9h30, c'est notre tour de nous élancer. On s'est échauffé pendant au moins 35s, le temps de rejoindre la ligne de départ. Je prends le temps de resserrer (ou plutôt serrer, j'avais oublié) mes chaussures. A mon instigation, on se met en queue de peloton, le but étant de ne pas partir trop vite et de s'économiser. Le plan est simple : on fait la moitié doucement et si ça va bien on accélère sur la 2ème partie.
Départ tout en douceur dans les rues de Moncontour. On a bien fait de ne pas s'échauffer, l'échauffement se fait sur la 1ère partie, toute en descente pendant 1,5 km. On discute tranquillement en évitant les plaques de neige. Arrivé en bas, c'est la 1ère difficulté : un espèce de mur de boue qui monte à plus de 10% pendant 500m. C'est à la queue leu leu, pas possible de doubler, il faut plus de 6mn pour arriver au bout.
Ensuite l'aventure commence, même si on voit toujours les murs de Moncontour sur le côté. Il est difficile de prendre son rythme, les chemins sont toujours étroits, pas possible de doubler. Au final ça n'est pas plus mal, ça oblige à continuer doucement. Après avoir descendu une centaine de mètres de dénivelé et être passé sous le fameux tunnel où on marche presque à 4 pattes
on s'enfonce vraiment dans la nature et on tombe sur nos premières mares d'eau. On essaie un peu de les éviter, et puis un plaisir enfantin prend le dessus, on se met à les traverser tout droit sans se poser de question. C'est plus facile et plus rapide comme ça. Et de tout façon on est venu pour prendre de l'eau et de la boue.
Arrivé au km 4, la 1ère côte que nous pouvons prendre en courant : le chemin est large et le peloton s'est beaucoup étiré. C'est là qu'on commence à voir si le travail a payé. 10% pendant 500m. Ca passe sans aucun problème, le coeur monte à 177 bpm, mais les jambes suivent avec facilité. Enfin je vois le bénéfice des longues séances de côtes et de PPG ! A ce moment de la course Gilles est resté en arrière et je viens de décrocher un peu Fred. Fred revient pratiquement aussitôt et on court ensemble pendant encore 1km. C'est de l'alternance de chemin facile, de sous-bois, de ruisseaux, de mares. On arrive à 40mn de course, on a fait 5,5 km. On pourrait croire que l'allure est tranquille, mais on ne peut pas vraiment faire plus vite étant donné le terrain. J'en profite pour prendre mon 1er gel, accompagné de plusieurs gorgées d'Hidrixir. Aujourd'hui j'ai décidé d'emmener le maximum d'énergie dans mon sac : entre les gels et la poche pleine d'hidrixir, mon sac contient plus de 1500 calories, de quoi alimenter la machine jusqu'au bout. Il faudrait que je songe à demander à être sponsorisé par Overstim.s, avec tout ce que je consomme.
C'est à peu près au km 6 que je perds Fred. Un moment il était juste derrière moi, un peu après il n'y était plus. J'apprendrai plus tard qu'il s'est trompé de chemin et a pris un peu de retard. J'hésite à l'attendre, mais je me sens tellement bien aujourd'hui que j'ai envie de continuer à mon propre rythme, qui a l'air un peu supérieur à celui de Fred aujourd'hui.
Je traverse des champs plein de neige, des chemins plein de boue et de mare d'eau. Un coureur me demande si je sais où on est. On est au km 7,5, ça fait presque 55mn de course. Depuis un moment je reviens systématiquement sur d'autres coureurs. Je les ratrappe dans les côtes, j'arrive à courir pratiquement systématiquement dans les côtes : il faut se mettre sur le côté pour essayer de trouver du terrain dur. Je les rattrape dans les descentes : je me laisse glisser dans la boue en enfonçant les pieds le plus profondément possible dans la boue pour me bloquer. C'est moins fatigant et très rapide. Par contre après avoir pris un peu confiance en moi, je me vautre dans la boue. Ca me redonne un peu de lucidité. Je rattrape aussi les concurrents dans les rivières et les mares d'eau : les autres essaient d'éviter l'eau, moi je vais bien au milieu, sans ralentir (on appelle ça faire son Hervé).
Le 1er ravitaillement arrive au bout de 1h08mn, ma montre indique que j'ai fait 9,5 km. L'organisation annonce 11 Km ? L'arrêt est assez bref (50 s), je bois un verre de coca et je repars ausitôt. Je ne suis pas fatigué, je n'ai pas vraiment besoin de m'alimenter.
Bilan sur cette première partie : j'ai fait 9,5 km en 1h08mn soit une allure moyenne de 6'54" au km (8,7 km/h). Le dénivelé sur cette partie était de 265 m. Ma FC est de 162 en moyenne.
La 2ème partie est aussi la plus difficile puisqu'elle concentre le plus de dénivelé. On retrouve le même type de terrain et le même type de difficultés, mais en pire : plus de boue, plus de neige, plus d'eau. Sur cette seconde partie j'ai conservé seulement des fragments de souvenirs et des impressions. La fatigue ?
Un chemin creux qui s'était transformé en petit torrent, avec sa cascade. Ca ressemble à un torrent de montagne. Il faut le remonter jusqu'en haut. Un arbre est abattu au milieu du chemin, il faut le franchir. Un gros trou d'eau derrière cet arbre, de l'eau au dessus des genoux, les 2 mains dans l'eau en me retenant de tomber sur le côté.
Une portion de chemin dur puis un peu de bitume, le tout en descente. L'impression grisante d'une formidable accélération (au moins 12 km/h). Je laisse derrière plusieurs coureurs qui n'ont plus l'air de pouvoir accélérer.
Les tubes de gel sucré que je me force à absorber, en accélérant la cadence. Un gel toutes les 30mn pour garder le bon niveau de sucre dans le sang et soutenir l'effort. De plus en plus dur à cause de l'accoutumance au gout sucré. Il faudra que je trouve autre chose pour la prochaine fois. Peut être essayer des TUC salés pour varier, ou des barres de céréales. On a le temps de penser aux détails sur une course aussi longue, avec un rythme aussi lent.
Les différentes sortes de boue : la boue épaisse, la boue liquide, la boue à base d'humus, la boue argileuse. Heureusement il y a toujours une mare d'eau pour nettoyer les chaussures.
Un passage à vide où j'alterne marche et course à travers un sous-bois. Je suis en compagnie de plusieurs coureurs qui ont le même rythme. La moindre difficulté nous oblige à marcher. La machine repart au bout de quelques minutes, je laisse les autres coureurs derrière.
Une longue descente sur du dur, j'accélère...pour ralentir en bas en arrivant dans un champ de boue. Impossible de l'éviter, il faut le traverser. Le choix est la boue au milieu ou le mélange d'eau et de neige sur les côtés. Heureusement au bout du champ le chemin reprend ... dans la boue.
Un chemin qui serpente sur le flanc d'un bois en pente, la neige à droite et à gauche. Impossible de courir, impossible de doubler. Un groupe de coureur à la queue leu leu. Finalement je double en prenant un petit risque. Je laisse tout le groupe de coureurs derrière moi.
Le petit bois qui est presque plat. 1 km d'un chemin qui serpente entre les arbres de ce petit bois. Tout est enneigé, sauf le petit chemin qui serpente. Pas possible de tracer un chemin droit dans ce bois. Le sol est souple mais pas boueux. Je double mes premiers coureurs du 53km, ils ont l'air particulièrement épuisé, et marchent pour la plupart.
Les obstacles à franchir. On dirait que l'organisation s'est ingénié à mettre des arbres en travers du chemin. il faut passer au dessus ou en dessous. Des talus de plus d'1 mètre qui se dresse aussi sur le chemin en fin de course. Leur franchissement met en évidence la fatigue des cuisses avec les pointes qui apparaissent à chaque fois.
Une pensée qui m'est venu pendant le trail. J'avais essayé d'expliquer sans succès quelques jours auparavant pourquoi on prend plus de plaisir en trail que en course sur route. Je viens de trouver l'explication. Dans une course sur route, le plaisir on le trouve à la fin de la course, quand c'est fini (c'est particulièrement le cas sur le marathon). Sur un trail, le plaisir on l'a tout du long.
Un long chemin creux qui file tout droit. Il est régulièrement barré par de longues mares d'eau. Les autres coureurs essaient de marcher sur le côté pour ne pas mettre les pieds dans l'eau. Je ne me pose pas cette question, je file au milieu et les double par paquet de 2 ou 3. La dernière mare, la plus longue, la plus profonde. Plus possible de courir, de l'eau jusqu'aux cuisses.
Les pieds commencent à être sérieusement froids. A force de mettre les pieds dans l'eau glacé, je ne sens plus le bout de mes pieds.
Un bénévole annonce qu'il ne reste plus que 2 petits km. C'est inespéré, ma montre me disait qu'il en restait 5. Je suis presque déçu, je me suis un peu préservé pour la fin. On commence à entendre les bruits de Moncontour, le chemin nous ramène au bas de la ville médiévale.
Il faut maintenant remonter jusqu'au stade qui est en haut de la ville. Une longue côte à travers la ville. J'ai encore des réserves. J'arrive à accélérer pour dépasser 4 ou 5 concurrents que j'ai en ligne de mire. Le dernier bain de boue avant la dernière bosse dans la boue. Les spectateurs sont nombreux à cet endroit pour voir le dernier bain de boue.
Il reste la moitié du stade à parcourir avant l'arrivée. J'accélère encore pour essayer de finir de manière triomphante, pour faire une belle photo. Mais il n'y a personne pour m'accueillir. Je termine en 2h38mn : mon objectif révisé se situait entre 2h45 et 3h00, c'est inespéré. De plus je me sens encore frais et dispo, j'aurais facilement pu faire quelques km de plus.
Le bilan sur cette 2ème partie est de 12,5 km en 1h29mn, avec 435m de dénivelé. Ca me fait un 6'59"/km (8,6 km/h) avec 163 bpm en moyenne. J'ai maintenu l'allure sur cette 2ème partie, malgré un dénivelé plus important. Cela confirme bien les sensations ressenties.
Je rentre dans la salle pour essayer de trouver Karen. Je la trouve finalement en compagnie de Hervé, Alain et Véro. Ils ne m'attendaient pas si tôt. Pas de photo de l'arrivée mais des photos dans la salle. C'est l'euphorie, tout le monde est content de sa course. Surtout Véro qui est montée sur le podium pour sa 3ème place en V1.
Ensuite c'est l'arrivée de Fred et de Gilles, 14 et 16 mn plus tard. Je commence tout juste à réaliser à quel point j'ai finalement atteint mon objectif.
Une soupe, un sandwich, plusieurs cocas, des verres d'eau. On se raconte nos courses, on se congratule. Que des bons souvenirs malgré la difficulté de la course : "dur mais que du plaisir" comme dirait Véro ! Tout le monde est satisfait, et donc tout le monde est content que tout le monde soit satisfait.
J'ai maintenant définitivement pris gout aux courses longues et aux trails durs. J'ai envie de m'orienter vers un trail long (55 km), ça sera mon objectif à long terme. La question est de savoir combien de mois ou d'années je dois encore m’entraîner avant d'y parvenir dans de bonnes conditions. Ce sera mon prochain défi, il suffit maintenant de le planifier.
Comme il est d'usage, je finis par les remerciements :
Merci à Hervé pour son plan d'entrainement, le suivi et surtout le temps qu'il a bien voulu me consacrer, ainsi que d'avoir bien voulu croire en moi.
Merci à Karen de laisser du temps à Hervé pour qu'il puisse nous consacrer du temps. Merci aussi d'être venu nous supporter à Moncontour.
Merci à Alain d'être toujours mon supporter inconditionnel, de toujours croire en moi même quand je me lance les défis les plus stupides.
Merci à ma famille de me laisser courir, toujours plus, et de croire aussi en moi.
Merci à tous les membres de la section qui ne sont jamais à court de d'encouragements.
Merci enfin aux bénévoles de l'organisation du Ménestrail, c'est vraiment une très belle course.
Vincent
Les autres photos
les autres photos de la matinée sont visibles dans la galerie.
Profil de la course
Pour se donner une petite idée de ce trail, voici dessous le profil enregistré par ma montre au cours de l'épreuve.
Écrire commentaire
Loïc (dimanche, 12 décembre 2010 06:23)
Quel plaisir de te lire mon cher Vincent. J'apprécie énormément la manière dont tu abordes la course à pied: tu es motivé, passionné, rigoureux... toutes les qualités d'un athlète de haut niveau. Mais en plus tu as un coeur énorme (très utile en plus pour la CAP).
Je suis fier de figurer dans ton carnet d'adresses!
karen (dimanche, 12 décembre 2010 19:48)
super récit d'un grand moment .encore bravo pour ta course .un petit regret le fait d'avoir manqué ton arrivée.mais je pense avoir encore beaucoup d'occasion de jouer au reporter .vivement le prochain trail.
Alain (dimanche, 12 décembre 2010 21:22)
encore une belle performance que ce récit, que de professionnalisme et expérience engrangés en 4 ans! tu courrais Romillé bourg / les bois / romillé bourg en autant de temps que ton menestrail 2010...à 180 puls° et 10 km/h: bon, j'exagère un peu mais que de chemin parcouru depuis ces moments. Je suis très content et très fier de ton résultat,vivement le prochain!
Hervé (dimanche, 12 décembre 2010 21:42)
Je suis d'accord Alain que de chemin parcouru et c'est pas fini. Vincent garde cet état d'esprit et tu le feras rapidement ton 55 Km. En te lisant, j'ai retrouvé une partie de ce que j'ai vécu, merci pour ce bon moment de lecture.
Véro (dimanche, 12 décembre 2010 22:25)
Que de vie dans ce compte rendu ! on retrouve bien le Vincent passionné et déterminé. Bravo pour ta performance.
Vincent (mardi, 14 décembre 2010 17:57)
Merci pour vos commentaires. Mon moteur principale pour courir et écrire, c'est bien cette convivialité qui existe entre nous.
Sébastien de Courir à Nantes (vendredi, 21 septembre 2012 12:41)
En faisant quelques recherches je tombe sur ton compte rendu et je découvre ton site. Je viens de m'inscrire sur le 53 km. Ca m'a l air d'être une sacrée course, bien costaud !
Tu y retournes cette année ?
Vincent (vendredi, 21 septembre 2012 13:51)
J'ai fait le 53km l'année d'après, en 2011. Belle course encore, très costaud. J'avais trouvé la partie nocturne difficile. Pas cette année, je fais partie de l'organisation de la course de Romillé qui tombe le même jour : larottedesgobionsverts.jimdo.com . Pas la même difficulté, mais la même convivialité.