Ca faisait longtemps que je ne m’étais pas exprimé après une course : ça n’est pas l’envie qui me manque, mais plutôt le temps. Mais celle là, il faut que je la raconte, surtout pour ne pas l’oublier d’ailleurs.
Le T3V pour résumer c’est :
- 49 km (il y a aussi un 21 km pour les timides)
- 1600 m de dénivelé
- la 2ème étape, sur les 7 que comporte le Ouest Trail Tour (OTT pour les intimes)
- un parcours avec très peu (et même très très peu) de route
- un départ et une arrivée dans un cadre magnifique (le village de Poul Fetan près de Quistinic)
- une organisation impeccable, avec une équipe très sympa
Le départ est à 9h00 le dimanche 23 octobre : 9h00 ça n’est pas trop tôt, sauf quand on a plus de 1h30 de route. Alors, lever à 5h00, déjeuner sommaire, départ à 6h00 (on prévoit un peu de marge quand même), Gatosport (c’est vraiment pas bon) dans la voiture sur le chemin de l’aller. Nous sommes 3 pour ce trail : Fred et moi sur le 49, et Thierry sur le 21 (c’est lui le timide).
Après une arrivée très matinale sur le site (avant le lever du soleil et avant une bonne partie des bénévoles), récupération rapide des dossards et préparation avant la course. Les choix habituels : comment je m’habille ce matin, manche courte ou manche longue, …
Pour cette occasion j’ai investi dans du Salomon : corsaire + manchons de compression. Ma tenue est donc composée de :
- tee-shirt manche longue de compression Adidas : la référence pour moi, au sec en permanence, pas froid, pas chaud
- tee-shirt vert gobion par-dessus pour être repéré
- corsaire de compression Salomon
- manchons de compression Salomon
- Chaussettes de trail épaisses
- Pour les chaussures j’ai le choix entre mes Adidas Riot (plutôt pour la boue) et mes Saucony Xodus 2.0 (plutôt pour le sec). Je choisi les Adidas, mauvais choix : c’est très sec et j’aurai mal au pied avec les Adidas (ampoules). 49 km c’est trop long pour elles.
Au niveau ravitaillement j’ai peur d’avoir un creux en route, et comme je ne suis pas adepte du jambon-beurre en course (ce qui n’est pas le cas de Fred), j’ai emporté un assortiment de sucres sous diverses formes : Hidrixir+malto en boisson, Gels divers, barres de céréales salées et sucrées, pâtes de fruit. Le tout pour un total de plus de 1 kg et qui doit me fournir à peu près 3500 calories. Sachant que la dépense énergétique que j’escompte est de 4500 calories, ça doit suffire. Au niveau boisson, 1,5 l de mélange Malto/Hidrixir dans le sac et 0,5 l d’eau dans une gourde autour de la taille. L’erreur de la journée c’est que j’ai oublié de rajouter du sel dans la boisson qui n’en comporte pas assez. A faire pour la prochaine.
Poul Fetan, le lieu du départ, est un joli petit village, situé en pleine campagne, c'est très vert. Comme c'est tout petit, et qu'on est arrivé en avance, on a le temps de visiter et de prendre quelques photos.
A force de participer à des courses, même dans les coins les plus reculés de la Bretagne, on fini par connaitre du monde. Sur cette course, il y avait nos amis de Saint-Gilles, notamment Didier Chapon que je rencontre régulièrement sur des trails. Encore une occasion de se taper une petite causette.
Pas de stress particulier sur cette course, pas d’enjeux particulier pour moi si ce n’est d’abord de finir (distance et dénivelé inédits pour moi), et si possible de mettre moins de 6 heures. Je m’étais préparé en suivant le plan de Hervé qui comportait surtout du renforcement musculaire et de la vitesse. La sortie la plus longue avait été (seulement) de 2h30, une semaine avant. Fatigant mais j’avais récupéré dans la semaine.
Le point qui m’inquiète le plus, c’est la durée de l’épreuve : non pas tant la distance que le temps passé en course. Je l’avais déjà expérimenté en course sur le trail de l’Aber Wrach et je sais que la durée est mon ennemi principal. J’ai donc prévu de la musique pour faire passer le temps avec plusieurs listes de lecture, et un casque spécial course.
On est à peu près 120 sur la ligne de départ : les favoris (Jaffré, Caillibot, …) et les autres. 120 pour une course de cette longueur ça n’est pas beaucoup, ça signifie de longues portions tout seul.
Départ donné à peu près à l’heure (c’est du trail), et on démarre à petite vitesse (entre 10 et 11 km/h) tout en papotant avec Fred. L’objectif n’est pas forcément de faire la course ensemble, mais de rester ensemble le plus longtemps possible. Fred a un peu peur de s’accrocher à moi et d’exploser trop rapidement. On tient ensemble à peu près 1 km, le temps de faire une boucle de 1 km qui nous ramène dans Poul Fetan : après je me retourne et il n’y a plus personne.
Ce trail est une longue succession de côtes et de descente, entrecoupées parfois d’un peu de plat (très rare) et de quelques rivières pour rafraîchir les pieds qui chauffent. Ce qui distingue les côtes les unes des autres, c’est le terrain et le pourcentage de dénivelé :
- le terrain c’est de la forêt avec une couche d’humus confortable, du chemin avec des pierres de toutes tailles qui roulent sous les pieds (attention les chevilles) et qui me rappelle les chemins corses, de l’herbe à différentes hauteurs, de la boue (pas beaucoup), de la poussière, …
- le dénivelé va de pentes douces qui se courent à des « murs » qui se marchent à peine : il faut appuyer dur sur les cuisses ou se hisser avec les bras en tirant sur les arbres gentiment placés à droite et à gauche.
La particularité de ces côtes (et descentes), c’est aussi leur longueur : ma montre m’indique 3,5 km pour la plus longue.
Le déroulement de la course elle-même, difficile de s’en souvenir tant c’est long.
Un premier tour autour du village de Poul Fetan permet de se mettre un peu en jambes. On voit le village pour la dernière fois avant plusieurs heures.
Les 10 premiers km je les fais en un peu moins de 1 heure. C’est plutôt bien, je ne sais pas combien de temps je peux tenir. Les côtes sont montées tranquillement, rarement en marchant. Les descentes j’arrive à les faire en me laissant aller : je prends de la vitesse tout en récupérant un peu. C’est un peu ma réussite du jour (au moins sur les 30 premiers km), j’arrive à me laisser aller dans les descentes, tout en récupérant. Ca me permet de doubler quelques concurrents sans trop d’effort. Ca reste malgré tout à travailler, j’ai du mal à me laisser aller dans les 20 derniers km.
Le premier ravitaillement est au 15ème km, 1h28mn de course, tout va bien, je viens juste de doubler dans la descente un coureur que je suivais depuis quelques km. Je profite de l’arrêt pour engloutir une pâte de fruit (toujours difficile de manger en courant), que je fais descendre avec 2 verres de coca : pas de problème de diététique aujourd’hui, il faut même se laisser aller.
Après 1mn30s d’arrêt, c’est reparti, il ne reste que 34 km (c’est la pensée qui me venait à cet instant). C’est à ce moment que je mets mon casque pour commencer à écouter de la musique. C’est ma stratégie du jour pour faire passer le temps, je sais que le temps va être très long. Mais j’ai décidé d’attendre 1h30 de course avant de mettre la musique, je ne veux pas me fatiguer trop vite. Je garde le casque le temps d'écouter une liste de lecture complète (chansons nouvelle scène française) et 2 albums complets de Shaka Ponk (The Geeks and the jerkin socks et Bad porn movy tracks), le tout pour un total de 3h30mn de musique. Quand j'arrête la musique, je coure depuis 5h.
Le ravitaillement suivant est au 28ème km. Entre les 2 ravitaillements, c’est flou pour moi. Je continue sur ma vitesse moyenne de 10 km/h, sans forcer, sans trop d’effort, je me prends même à rêver de pouvoir continuer à cette allure jusqu’à la fin.
Entre les 2 ravitaillement, entre les km 20 et le 22, un moment de grâce comme on en connaît parfois sur les courses : je trouve une allure autour de 12 km/h où je me sens bien. Si ça pouvait durer plus longtemps !
C’est entre ces 2 ravitaillements que j’atteints les 2 heures de course : il me vient la pensée qu’il reste « seulement » entre 3 et 4 heures de courses.
C’est également entre ces 2 ravitaillement que j’atteints la mi-course (24,5 km) : la moitié c’est toujours un moment important. C’est un peu comme d’avoir terminé la montée et qu’il ne reste plus que la descente. Mais bon, ici la moitié signifie qu’il reste (seulement ou quand même, c’est selon ce qu’on préfère) 24,5 km.
C’est à ce ravitaillement qu’on apprend que la France s’est fait battre par les All Black pour la finale de la coupe du monde de rugby . Ca a peut être cassé le moral de certains coureurs, moi ça ne m’affecte pas, j’avais suivi cette coupe du monde de très loin. Même stratégie que le ravitaillement précédent : je mange une barre de céréale (salée cette fois) que j’arrose de plusieurs verres de coca. 2mn30s d’arrêt cette fois-ci, et c’est reparti. Il ne reste que 21 km.
Les 30 premiers km sont bouclés en 3 heures, soit 10 km/h. Et c’est là que les choses commencent vraiment à se compliquer et que je commence à rentrer dans le dur : encore 19 km, et je suis dans le dur. On a beau s’y être préparé mentalement avant, quand on y est, ça fait peur : comment courir encore 19 km alors qu’on en a plein les chaussures. D’autant plus que j’ai des ampoules depuis le km 20 et que je sens bien que ça ne s’arrange pas. Les traversées de rivière deviennent très pénibles (les ampoules à vif piquent énormément). Sur l’heure suivante, je parcours 8 km, l’allure a vraiment baissé d’un coup.
Le troisième ravitaillement je l’atteints au bout de 4h17 : ma montre indique 40 km de course, mais les bénévoles nous disent qu’il reste 10 km. Qui je dois croire ? Je choisis de croire ma montre qui est plutôt exact en général, et de toute façon je n’ai pas envie de faire encore 10 km. L’histoire dira que j’avais tort et qu’il restait réellement 10 km.
Hervé m’avait dit que les 10 derniers km étaient très durs. Après ce que j’avais subi sur les 39 premiers, j’avais maintenant du mal à croire que ça pouvait être plus dur. Et bien j’avais tort. On pourrait résumer cette course de la façon suivante : les 39 premiers km très durs, et les 10 suivants encore pire.
Les bénévoles nous expliquent aussi que la fin va être dure, et qu’il reste 2 grosses bosses avant la fin. Je repars au bout de 2 mn, je préfère ne pas en entendre plus (j’en profite en plus pour laisser derrière un certain nombre de coureurs qui ne me rattraperont plus).
Et bien comme prévu les 10 derniers km sont hallucinants. Les 2 grosses bosses sont bien au rendez-vous et il faut s’aider des bras, en tirant sur les arbres, pour les monter. Mais même quand ça ne monte plus, il est impossible de courir : des arbres ont fait exprès de tomber en travers du chemin, et il faut passer soit au dessus, soit au dessous.
Sur la fin il devient impossible de courir dans les cotes et dans les descentes. Il reste le plat, mais il n’y en a pas trop dans le coin. Et de toute façon même sur le plat je ne dépasse plus le 9 km/h.
(Sur la photo suivante, ça ne se voit pas trop, mais je suis en train de courir).
J’essaie à plusieurs occasions de savoir combien il reste, mais jamais la même réponse (enfin pas de réponse qui me satisfasse). Jusqu’à ce que je tombe sur ce bénévole qui me dit qu’il reste 2 km alors même que ma montre indique aussi 2 km : alleluja ! Sauf que lui aussi ne doit pas avoir la bonne montre, et que en fait il reste 2 km de plus, mais je ne le sais pas encore.
Donc je pense qu’il ne reste plus que 2 km. Je prends donc mon allure de quand il ne reste plus que 2 km sur 49, c'est-à-dire au moins à … 9,5 km/h sur le plat, en bombant légèrement le torse. Je me fais talonner par un coureur à maillot jaune, qui bien qu’il le nie, n’a qu’une envie, c’est me doubler (je sens son souffle sur ma nuque). Je lui propose donc de passer devant moi (je n’aime pas qu’on me souffle dans le cou), mais il refuse, un peu timide, jusqu’à ce qu’il se prenne les pieds dans une racine et me double en essayant de se rattraper. Je me résigne donc à finir derrière le maillot jaune.
Il reste maintenant 500m, mais je n’entends toujours pas le haut-parleur et je ne vois pas Poul Fetan. Je demande donc à un bénévole qui passe par là (qu’est-ce qu’ils sont nombreux) combien il reste : au moins 2 km ! Ca me tue et je m’arrête immédiatement ! Encore 2 putains de km à courir alors que j’en ai plein les pattes et que je n’ai qu’une envie c’est d’être arrivé et de poser mon cul dans l’herbe. Je marche donc avec le maillot jaune à côté de moi.
Mais je suis le plus rapide à reprendre courage et je me remets à courir, car en courant j’en aurais plus vite fini qu’en marchant. J’espère même un instant rattraper les 2 ou 3 concurrents qui sont devant, mais un peu trop loin quand même.
Enfin l’arrivée est en vue…de l’autre côté d’une cuvette où il faut descendre pour remonter ensuite.
Malgré l’envie d’arriver je suis obligé de marcher pour monter vers l’arrivée. Première fois sur une course que je marche alors que l’arrivée est en vue. J’arrive quand même à sprinter pour l’arrivée…à 10,5 km/h ! Le speaker a le temps de me voir arriver et d’annoncer mon nom (il se souvient même que j’étais dans les premiers arrivés…pour récupérer le dossard le matin).
Je suis arrivé, j’ai fait les 49km et les 1600m de dénivelé en 5h35mn. Je ne sais pas si je suis content, j’ai cru un moment que je pourrais faire moins de 5h00. Ce dont je me souviens le mieux après l’arrivée, c’est l’épuisement, total. Il est très difficile de marcher, et surtout j’ai une grande envie de pleurer tellement je suis épuisé. Ca met 15mn pour passer, ensuite c’est reparti
Je n’ai plus qu’à attendre mon chauffeur qui n’est pas sur la ligne d’arrivée, j’ai du arriver trop vite, et surtout Fred qui va se faire un peu attendre : il arrive 40mn après moi.
Quel est le bilan de cette course ?
Ma plus grande distance jusque là : 49 km
Mon plus grand dénivelé : 1600m
Mon plus long temps de course : 5h35mn
Mon plus long compte-rendu de course.
Et j’ai encore envie d’aller voir plus loin (un peu plus loin) : ça tombe bien, l’OTT est tout en progression, avec 58 km pour le trail de Guerlédan en juin prochain.
J’ai consommé sur le parcours :
- 1 litre de mélange Hidrixir + malto
- 1,5 l d’eau pure
- 1 barre de céréale salée
- 1 barre de céréale bio banane-datte
- 1 barre de céréales cranberries-chocolat blanc
- 1 gel red tonic
- 1 gel energix
- 1 gel antioxydant
- 1 gel oxsitis gout tomate
Le tout pour un poids de 550 g et pour près de 2000 calories. J’ai consommé la moitié de ce que j’avais amené, la prochaine fois je prends moins.
Satisfaction :
- les descentes au début
- les 30 premiers km
- mon temps
- parcours très dur
- pas souvent doublé, pas sur la fin
les regrets
- les ampoules, qui m’ont empêché de descendre correctement sur les 20 derniers km
- le mal de ventre : j’ai oublié de mettre du sel dans la boisson, et je pense que j’avais du mal à assimiler le liquide à la fin, il restait dans mon estomac.
Ci-dessous les courbes délivrées par ma montre ce jour là. La courbe rouge remplie en foncée, c'est le dénivelé. On voit bien les bosses successives, jamais vraiment le temps de récupérer sur du plat. La courbe en bleu, c'est ma vitesse, très irrégulière, varie fortement en fonction du dénivelé et de la difficulté. Il ya quand même une tendance générale, surtout sur la fin, c'est la diminution lobale de la vitesse moyenne. La courbe rouge remplie en clair, c'est le coeur. Même chose que la vitesse, tendance à descendre, surtout sur la fin. C'est ce que je constate à chaque trail, au bout d'une moment la fatigue fait que je vais moins vite, j'arrive moins à mobiliser de l'énergie pour avancer. Sur cette course la baisse se fait surtout sentir à partir de 3h00 et 30km, c'est mieux que sur les courses précédentes, et c'est même de mieux en mieux. Le résulat de l'entrainement sans doute. Quand j'aurais repoussé cette limite au delà de 5h00, je pourrais envisager sereinement les trails.
Et pour finir, parce qu'il faut bien se quitter, je ne résiste pas au plaisir de reprendre cette vidéo tournée par Fred Laureau (qui finit 4ème de l'épreuve). Elle montre la course vue du devant (chose que je n'ai jamais vu moi même), mais elle montre aussi que, qu'on soit devant ou derrière, c'est dur pour tout le monde, la solidarité dans la souffrance. On y voit aussi la simplicité des premiers de la course, ce qui fait tout l'esprit du trail.
J'aime en particuliers la fin de la vidéo (à partir de 9'50"), où on voit la remise des prix. Les vainqueurs montent sur le podium, et on s'aperçoit que eux aussi ont bien mal aux cuisses. Très dur pour tout le monde.
Et voilà, je retourne à la rotte des Gobions Verts.
Vincent
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Muriel (dimanche, 13 novembre 2011 14:37)
Super compte rendu, encore bravo
Alain (dimanche, 13 novembre 2011 21:32)
ouahouhhhh!!! j'suis crevé!!! 49 bornes, çà ne se lit pas comm çà! j' croyais avoir fini, pourtant ta montre Vincent, nous avait déjà fait faux bond, et là: 10 mn de vidéo...Trêve de bêtises, c'est excellent et contrairement à ton arrivée où t'es content d'arriver, moi j'aurais bien pris un paragraphe de plus! CHAPEAU!
Gaëlle (lundi, 14 novembre 2011 21:15)
Un vrai plaisir de te lire. Merci aussi de partager avec nous jusqu'à ta musique et la vidéo. Les douleurs, la souffrance montante à laquelle il faut tenter de s'accoutumer, jusqu'au bonheur du dépassement de soi : tout y est ! Merci de partager tout cela avec nous tous. Mais, dis-moi, juste une question : c'est quoi ton menu *** ? A lire ta liste, j'en ai des hauts le coeur :( Y'a pas moyen de s'alimenter et de s'hydrater autrement pour apprécier la course et bien vivre ces efforts ? C'est quoi c't'histoire de sel dans l'eau ?? Bon ok, cela doit permettre de ne pas trop se déshydrater mais quand même ... D'après ce que tu écris, le sel permettrait une meilleure assimilation de ce que tu ingères avant ?? C'est qui ton nutritionniste ?? Faudrait vraiment trouver quelqu'un d'autre qu'OVERSTIM... Quoique, pour nos kilos en trop c'est plutôt pas mal : ne manger que des trucs immondes. Dès la première bouchée, t'es calmé !?... Je crois que je vais m'intéresser à cette question d'alimentation en temps de course de plus près pour me faire mon idée... En tous les cas, ces 49 bornes, tu les a englouties !! Bravo également pour la rigueur des entraînements que tu sembles être parvenu à t'imposer. D'un certain côté, ces km avalés en amont doivent aussi rassurer avant Le Grand Jour ; "T" cette fois !! Allez, à très bientôt pour de prochains commentaires. Moi je vais jogger.. ...dans mon lit !!!
HG (lundi, 14 novembre 2011 21:36)
Je suis aussi crevé qu'alain, j'avais peur des trails longs, cette fois c'est sur on ne m'y prendra pas, non bien sur l'expérience est tentante mais ne s'improvise pas alors pour le moment priorité à la course d'entrainement, dimanche Alex a écœuré Sébastien dans la mythique montée au château d'eau, encore bravo alex pour ce self contrôle sur les derniers lassets
MIKE (lundi, 14 novembre 2011 22:06)
sympa compte-rendu (la douleur, le plaisir, c'est bon ça !).
Merci Gaëlle d'avoir "ramené ton grain de sel" (jeu de mots, c'est de l'humour... enfin, je fais ce que je peux !). D'un point de vu personnel, eau sucré et eau nature m'ont toujours suffi jusqu'au marathon. Mais sur des distances plus longues (en temps), je suis dégoûté du sucré et l'eau nature passe pas terrible. Je préfère également alterner avec de l'eau salée (moi c'est de la St Yorre après avoir enlevé le gazeux) pour relancer l'envie de boire du sucré (certains ne ressente pas se besoin). Pour le solide, mes barres céréales me suffisent agrémentées de chocolat, raisins, bananes... A chacun sa recette et surtout ses habitudes (j'ai entendu parlé que certains se confectionnait des gateaux avant leur marathon, issu d'une recette transmise par leur grand-mère).
Vincent (lundi, 14 novembre 2011 22:56)
Le sel dans l'eau ça n'est pas pour le gout, 1g par litre ça ne se sent pas. C'est pour aider à l’assimilation du liquide par l'organisme et pour retenir l'eau du corps.
Pour le solide, chacun doit avoir ses propres recettes. Moi j'essaie de varier : gels de différents gouts, barres de céréales différentes. Le tout est d'essayer de ne pas se fatiguer pour continuer à s'alimenter. L'utilisation de tous ces aliments préparés, c'est la facilité, rien à préparer soi même, c'est mon côté masculin et paresseux. Je connais des coureuses qui préparent elle mêmes leur propre boisson d'effort. C'est très bien, je n'en ai pas le courage. Mon côté paresseux.
Guéna (mardi, 15 novembre 2011 09:02)
Bon, et bien après tout cela, j'ai le souffle court et les jambes lourdes.Rien qu'en regardant les photos, un morceau de la vidéo et en piochant quelques mots par ci par là.
Alors imaginez mon état si je lis la totalité de ce récit!!!!!
Merci Vincent et encore bravo.
Gaëlle (mardi, 15 novembre 2011 21:43)
Merci les gars pour vos réponses. En effet, internet et autres recherches me disent comme vous.
Les nuits étant un peu courtes ces temps-ci (cause p'tites maladies : bronchites avec toux à vous faire des abdos en béton, cauchemars du grand...), j'ai du temps pour faire fonctionner mes neurones !! Ben oui Clara, mon chéri étant au boulot la nuit, mon écran, mes bouquins et mes BD me tiennent compagnie !? :))
Justement Vincent, au sujet de la "BOISSON ENERGETIQUE MAISON", voici la recette que j'ai trouvée :
- 1litre d'eau plate ordinaire
- 1 pincée de sel
- le jus d'une orange ou de deux citrons
- 4 cuillérées à café de sucre en poudre
Mélanger et mettre au frigo.
Un jeu d'enfant en somme. Même Jonas pourrait te le concocter !!
Sinon, Mike, ton resto du coureur (à pieds :)!!) me branche un peu plus...
Que dites-vous de quelques bananes séchées coupées en rondelles : non, pas aïe, aïe, aïe Messieurs, mais: miam, miam, miam !!! (oups, je dérape !...)
Option chocolat, noix de cajoux, raisin secs et autres fruits secs, moi ça me tente mieux. Il ne me reste plus qu'à faire mes propres expériences...
Sur ceux bonne digestion et ...bonne nuit à vous tous ami(e)s coureurs et coureuses !
Vincent (mardi, 15 novembre 2011 23:16)
Gaëlle, tu imagines bien que comme beaucoup de choses, ta recette de boisson de l'effort, je l'ai essayé, sur plusieurs entraînements. Je trouve l'hidrixir plus efficace. Si tu veux d'autres recettes : http://odrouadaine.free.fr/circuits/boisson_%E9nerg%E9tique_isotonique_glucidique.pdf
Je ne suis pas fan des fruits séchés pendant les courses : pas facile à manger, et ça met trop de temps à agir.
Mais chacun doit trouver sa propre recette, il n'y en a pas qui convienne à tout le monde. Et il faut faire beaucoup de courses sans doute pour valider tous ces choix.
Paul Bocuse (mardi, 15 novembre 2011 23:26)
Je suis affligé par vos considérations gastronomiques! En plus, pas un de vous ne parle de boisson de récupération... et pourtant je suis sûr que c'est le seul élément qui fera l'unanimité.
Je vous conseille donc une bonne blonde (en bière bien sûr ou/et en cigarette pour Mike) après chaque course...
mike (mercredi, 16 novembre 2011 10:09)
Je suis plutôt fidèle à ma brune. J'ai déjà essayé du yop après l'effort : efficace.
Vincent (mercredi, 16 novembre 2011 21:49)
Moi pour la récup, pour ne pas changer de crèmerie, je reste chez overstim : Recupelix. Pas sur que ça soit plus chimique que le Yop d'ailleurs.
Fabienne (jeudi, 17 novembre 2011 11:11)
A mon humble niveau, la récup' c'est boire de l'eau et une bonne sieste malgré moi. C'est naturel! Mais le jour où je serai au top pour faire plus de kilomètres, je changerai p'têt' de recettes. Voilà...on ne m'avait pas encore entendu sur le sujet alors ça y est je me suis exprimée.Bien, bien, bien...